CE QU'IL FAUT (ou faudrait) SAVOIR POUR CHOISIR UN CLUB
• Quel que soit le club choisi par les danseurs, tous sont pratiquement unanimes pour dire que l'ambiance y est très conviviale.
• Pour choisir un club, outre le critère de la proximité géographique et celui de l'ambiance qui y règne, il conviendrait, dans la mesure du possible de savoir :
- quel est le "type" du club,
- quelle est la méthode pédagogique utilisée par l'animateur du club.
LE TYPE DE CLUB
• Ce qui fait actuellement la véritable différence entre les clubs, c'est leur évolution depuis leur création.
• En effet, alors qu'à leurs débuts tous les clubs, à notre connaissance, étaient "country", au fil du temps, des animateurs, par goût ou à la demande d'adhérents qui s'informaient sur ce qui se faisait ailleurs, ont ajouté au répertoire country considéré comme "traditionnel", d'autres types de musiques se différenciant plus ou moins de la musique country "traditionnelle".
• C'est ainsi, que se sont ajoutées, plus ou moins rapidement, des chorégraphies :
- sur des musiques "celtiques" (les premières musiques étant tirées du célèbre groupe "Lord of the dance"),
- sur des musiques de Rock (mais n'oublions pas que la plupart de ceux qui sont considérés comme ayant été des précurseurs, voire des créateurs du Rock'n Roll, étaient d'abord des chanteurs de "country" (Buddy Holly, Bill Halley ...)
- sur des musiques de valses (mais quand même en général, avec une inspiration "country"),
- sur des musiques "latino", de type :
- Rumba,
- Cha Cha,
- Mambo,
- sur des musiques considérées comme plus "modernes", plus "festives" (mais des musiques "country" sont également "festives"), certaines très proches de l'idée de ce qu'on peut se faire de la musique "disco" ou "techno", ou d'autres encore plus récentes (et "actuelles").
Ce sont ces dernières musiques qui sont appelées "LINE" (ce qui est en fait une déformation de la signification du terme, car les chorégraphies "country" se dansent en "LIGNE", mais le terme "LINE" a perdu sa signification originelle pour qualifier dorénavant une musique "NO COUNTRY").
S'il n'est pas évident pour le profane (mais l'est-ce vraiment toujours pour le "spécialiste" ?) de distinguer ce qui est country de ce qui ne l'est pas (tant il y a de "tendances" dans la musique "country"), on peut néanmoins appliquer à la country ce qu'une très sérieuse professeur anglaise (d'Oxford !) disait à propos d'un éléphant : "si on demande à un "non-spécialiste" (de la zoologie) de "définir" un éléphant, il n'y arrivera probablement pas, mais s'il en voit un, il saura dire que c'en est un !" ; Nous pensons que cette observation peut-être appliquée à la "country" et à la "LINE" : "si on demande à un "non-spécialiste" de "définir" une musique "LINE", il n'y arrivera probablement pas, mais s'il en entend une, il saura dire que c'en est une (et donc que ce n'est pas de la "country") !
• En caricaturant, actuellement, on peut dire qu'il existe dans le département (et ailleurs) trois types de clubs :
- à un "extrême" on trouve des clubs "pure country", excluant de leur répertoire pratiquement toute chorégraphie sur des musiques "LINE", voire même Celtiques,
- à un autre "extrême", on trouve des clubs ayant fortement évolué vers la "LINE",
- entre ces deux "extrêmes", on trouve la majorité des clubs dans lesquels les chorégraphies "country" restent très majoritairement celles qui sont enseignées, sans exclure par principe toutes les autres formes de musique, mais avec des degrés divers selon les clubs, la "LINE" restant néanmoins très marginale.
Finalement, la "ligne de démarcation" entre les différents types de clubs tient essentiellement à la place accordée à la "LINE", et, mais beaucoup moins, à celle accordée à la "celtique" ; dans tous les clubs, les musiques "latino" et "valses" sont bien intégrées.
• Il faut donc se renseigner sur les choix faits par les clubs sur ces aspects.
Certains clubs de Charente Maritime fournissent ces informations sur leur site (sur la page d'accueil).
• En tout état de cause, l'existence d'un "POT COMMUN", à notre connaissance plutôt bien respecté par les animateurs, assure un minimum de cohérence entre tous les clubs, en particulier pour établir le programme des bals "inter-clubs".
• Cette diversité permet à chacun de trouver un club conciliant le plaisir de danser et ses goûts musicaux.
• On trouve d'excellents articles sur l'histoire de la musique country et de la danse country sur de nombreux sites (que l'on peut trouver en cherchant sur Google "histoire de la danse country" ou "histoire de la musique country", par exemple).
Le lien ci-dessous dirige sur un site que nous avons récemment consulté.
Nous avons en particulier apprécié "l'historique" de la chorégraphie "Cowboy Boogie" associée à la musique "Achy Breaky Heart".
("a.k.a" = Also Know As (= synonyme en Français)
LA PÉDAGOGIE UTILSÉE
• Toujours en caricaturant, on peut considérer qu'il existe 4 méthodes pour enseigner une chorégraphie.
1ére méthode
(que nous appellerions "méthode séquentielle")
• Elle consiste, lors de la première séance d'apprentissage d'une chorégraphie :
- d'abord à enseigner les 8 premiers temps (1 à 8), et à les répéter (sans la musique) un certain nombre de fois pour qu'ils déviennent en quelque sorte des "réflexes conditionnés" (éventuellement avec la musique les dernières fois),
- ensuite à enseigner les 8 temps suivants (9 à 16) et à les répéter un certain nombre de fois pour qu'ils deviennent également des "réflexes conditionnés" (comme pour les temps 1 à 8),
- puis à "raccrocher" les temps 9 à 16 aux 8 premiers, et à les répéter (sans la musique) pour que ces 16 temps réunis deviennent eux-aussi des réflexes conditionnés (éventuellement avec la musique les dernières fois),
- ensuite à enseigner les temps 17 à 24 de la même façon ...
- puis à accrocher les temps 17 à 24 aux 16 premiers temps, toujours de la même façon,
... et ainsi de suite jusqu'aux 8 derniers temps de la choréraphie.
Ceci fait qu'enseigner pour une première fois une choérgraphie peut prendre de 20 minutes à 40 minutes, voire plus.
• Avec cette méthode, il suffit en général de reprendre 2 ou 3 fois en 5 ou 10 minutes la chorégraphie au cours des séances ultérieures pour qu'elle soit "passée dans les pieds".
• L'idée de cette 1ère méthode est que c'est la répétition de chaque "séquence" de 8 temps qui permet le mieux d'apprendre une chorégraphie.
2éme méthode (variante "rapide" de la 1ère méthode)
(que nous appellerions "méthode séquentielle accélérée")
• Lors de la première séance, même principe que la 1ère méthode, mais à chaque étape, les pas ne sont répétés que 2 ou 3 fois, de sorte que le temps total passé est beaucoup réduit, de l'ordre de 10 à 15 minutes, voire moins.
• Pour que la chorégraphie "passe dans les pieds", elle doit être revue plus souvent qu'avec la 1ère méthode au cours de séances ultérieures.
• L'idée de cette 2ème méthode est que c'est la répétition de la globalité de la chorégraphie qui permet le mieux d'apprendre une chorégraphie.
3ème méthode
(que nous appellerions "méthode semi-globale")
• Elle consiste, lors de la première séance d'apprentissage de la danse :
- d'abord à enseigner les 8 premiers temps (1 à 8), et à les répéter (sans la musique) un certain nombre de fois pour qu'ils déviennent en quelque sorte des "réflexes conditionnés" (éventuellement avec la musique les dernières fois),
- puis à "raccrocher" immédiatement les temps 9 à 16 aux 8 premiers (sans répéter au préalable les seuls temps 9 à 16, contrairement à la façon de procéder de la 1ère méthode), et à répéter ces temps 1 à 16 (sans la musique) pour que ces 16 temps réunis deviennent eux-aussi des réflexes conditionnés (éventuellement avec la musique les dernières fois),
- ensuite à accrocher "immédiatement" les temps 17 à 24 aux 16 premiers temps, toujours de la même façon,
... et ainsi de suite jusqu'aux 8 derniers temps de la choréraphie.
• Avec cette méthode, il faut en général reprendre 3 ou 4 fois en 5 ou 10 minutes la chorégraphie au cours des séances ultérieures pour qu'elle soit "passée dans les pieds".
4éme méthode (variante "rapide" de la 3ème méthode)
(que nous appellerions "méthode semi-globale accélérée")
• Pour la première séance, même principe que la 3ème méthode, mais à chaque étape, les pas ne sont répétés que 2 ou 3 fois, de sorte que le temps total passé est beaucoup réduit,
• Pour que la chorégraphie "passe dans les pieds", elle doit être revue plus souvent qu'avec la 3ème méthode au cours de séances ultérieures.
• En général, quelle que soit la méthode, une nouvelle chorégraphie est apprise en début de séance, et revue en fin de séance.
On peut considérer finalement qu'il y a 2 "écoles" :
- ceux qui pensent que pour bien appendre une chorégraphie, il faut y consacrer beaucoup de temps la première fois, en répétant de nombreuses fois chaque "étape",
- soit par "séquences" de 8,
- soit par les séquences d'abord 1 à 8, puis 1 à 16, puis 1 à 24 ... etc ... ;
- ceux qui pensent que pour bien apprendre une chorégraphie, c'est sa répétition dans sa totalité, qui convient le mieux, sans qu'il soit nécessairement besoin d'y passer un temps très important la première fois.
• Dans les faits, les pratiques ne sont pas aussi tranchées : des animateurs d'esprit en général "méthodes accélérées" passent parfois beaucoup de temps sur une série de pas difficiles, et des animateurs d'esprit en général "méthodes lentes" passent parfois rapidement sur des séries de pas considérés comme faciles (ce qui n'est toutefois pas toujours ce que ressent le danseur "moyen" !)
Il n'en demeure pas moins que, consciemment ou inconsciemment, chaque animateur relève d'un des deux "états d'esprit".
Comme le mécanisme d'apprentissage peut-être très différent d'un danseur à l'autre, il ne serait pas inutile de savoir à l'avance si la "tendance" de l'animateur du club dans lequel un danseur envisage de s'inscrire est celle qui lui convient le mieux (sur Internet, nous avons trouvé des sites de clubs indiquant quelle était la méthode pédagogique utilisée par les animateurs).
